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revue de presse (mai/juin 2009)
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• Sujet au 20h de France 2

• Sujet au Soir 3 de France 3

• L’interview de Greg Germain au 13h de France 2



[…] Un spectacle d'une exceptionnelle qualité, qui quitte demain l'affiche des Amandiers de Nanterre, mais dont il ne faudra pas manquer la retransmission télévisée sur France 2 lorsqu'elle sera programmée […]
[…] Sous nos yeux se fait l'Histoire dont l'auteur, avec ce qu'il faut de rigueur (utilisation de documents authentiques) et ce qu'il faut d'invention et de jugement (prise de parti intelligente et judicieuse) transcrit l'évolution et démonte les mécanismes avec une clarté intellectuelle et une habileté scénique éblouissantes. Non pas un documentaire, non pas une reconstitution, mais une pièce, une incarnation d'une formidable efficacité […]
Quatorze acteurs sont sur la scène, parcourant celle-ci dans un mouvement incessant. Ils sont tous remarquables. Il faudra que ce spectacle, d'utilité (politique et théâtrale) publique soit repris. Il ne faudra pas que vous le manquiez.

[…] Le dramaturge anglais David Hare s’est emparé de l’histoire de ces deux années, en a décortiqué tous les discours, officiels et officieux, restituant une chronologie précise, pour composer une pièce de théâtre tout à fait passionnante dont les héros vivants sont Bush, Colin Powell, Donald Rumsfeld, Tony Blair ou Condoleezza Rice, qui devisent devant nous du sort de la planète ! On est près d’eux à Camp David, au Pentagone ou dans un ranch du Texas, entre un verre de bière et un hamburger, une blague grivoise et une leçon de géostratégie. Après les succès de Londres, New York ou Tokyo, c’est le comédien William Nadylam qui a traduit la pièce et avec Bruno Freyssinet, en assure la mise en scène. Le résultat est tout simplement formidable : dans une scénographie bi frontale, techniquement irréprochable, 14 comédiens incarnent de manière saisissante, dans des scènes plus vraies que nature, la vie de ces grands fauves qui dirigent le monde. Edifiant et terrifiant !

[…] Ce théâtre "vérité" est aussi satirique, appuyant l'inadéquation entre les paroles et les actes, les intentions et les réalités. Dans un dispositif bi-frontal favorisant la proximité, la mise en scène (Bruno Freyssinet et William Nadylam) alterne le ballet des politiques, les adresses au public et à l'écran, les déclarations officielles mensongères et livre les manipulations, les dessous des tractations, les luttes de pouvoir. Une excellente distribution, ressemblante et homogène, sert ce théâtre politique, écho actuel de Shakespeare.

[…] De la recherche des armes de destruction massive aux faux rapports , des déclarations de Dominique de Villepin (Philippe Duclos) aux doutes qui traversent Colin Powell (Greg Germain), il y avait de quoi égarer les spectateurs. La mise en scène, vive et ponctuée de remakes d’interviews, permet de suivre sans peine les événements. Le rythme est soutenu, mais on ne se perd jamais dans ce théâtre géopolitique porté par une narration à quatre voix. […]

[…] David Hare sait manier l'histoire. […] Comme un réquisitoire sans violence. Les personnages, Bush, Powell, Cheney, Blair, Wolkowitz, Rumsfeld donc et Condoleezza Rice sans oublier Dominique de Villepin sont magnifiquement incarnés. Traduit par William Nadylam, qui met en scène avec Bruno Freyssinet en une chorégraphie étourdissante, c'est du grand théâtre épique et politique. Utile.
et un article très complet sur le blog de Armelle Héliot

David Hare est anglais. Ceci n’explique pas cela. Quoique. Rares sont les auteurs et les metteurs en scène, en France par exemple, qui plongent à corps perdu dans l’actualité historique et politique immédiate, donnant ainsi à entendre sur le plateau une parole non officielle sur des événements d’importance, un geste artistique sans autre prétention que d’amener le spectateur à piquer sa curiosité.
[…] Sur le plateau, quatorze acteurs. Le jeu des ressemblances est suffisamment troublant et crédible pour que chacun soit parfaitement identifié. Un dispositif bi-frontal permet aux spectateurs de ne pas perdre une miette de l’action et surtout aux acteurs une fluidité de déplacement qui maintient en alerte notre attention. Les interventions officielles de Bush, Blair, Powell sont retransmises sur écran et c’est astucieux et extrêmement efficace. La mise en scène de Bruno Freyssinet et William Nadylam est directe, authentique. Quant au jeu des acteurs, il est d’une rare efficacité. Même Bush (Vincent Winterhalter) ne ressemble pas à la caricature habituelle du poivrot texan : sur le fil, il a trouvé la distance juste pour étaler sa bêtise mais aussi sa volonté de servir les intérêts de son camp. Powell (Greg Germain), Blair (Arnaud Décarsin), Villepin (Philippe Duclos), Hans Blix (Eric Prat), ou encore Aïssatou Diop, qui campe une Condoleezza Rice étonnante, comme l’ensemble de la distribution témoignent d’un engagement sans faille. […]

[…] C’est l’Histoire qui se répète sur le plateau, donnant le sentiment de pénétrer dans l’intimité même du bureau ovale ou des salons où les grandes affaires se règlent, à l’abri des opinions publiques, manipulées. On est dans l’ordre du « vrai ». Du « comme si vous y étiez ». Mais transcendé par le théâtre, mis en pièces.
L’écriture ne verse jamais dans la caricature
Certes, la construction, d’une rigueur extrême, relève du documentaire. Chacun des protagonistes est soigneusement présenté, de ses origines à sa prise de fonction. Chacune de ses répliques paraît copiée à partir de minutes saisies dans les archives, qu’elles soient publiques ou privées. En réalité, les deux tiers du texte sont inventés…. Il n’empêche. Peu à peu, un vertige gagne. Non du fait de révélations sur la volonté affirmée des États-Unis de partir en croisade contre l’Axe du mal. Il y a beau temps que ces secrets ne sont plus que de Polichinelle. Ce qui stupéfie, c’est la façon dont David Hare donne à voir et à vivre la suffisance, la morgue de ceux qui se veulent les maîtres du monde. Pathétiques et ridicules, mais plus encore terrifiants dans leur aveuglement lorsqu’ils décident d’imposer leur vision d’un monde gouverné par leurs obsessions.

Cependant, l’écriture ne verse jamais dans la caricature. Le portrait qu’elle dessine d’un Tony Blair, tiraillé entre son idéalisme et les nécessités de l’alliance américaine, est parfois touchant. Cet équilibre et cette justesse de ton se retrouvent tout au long de la mise en scène signée par Bruno Freyssinet et William Nadylam (ce dernier étant par ailleurs l’auteur de la traduction). Installée sur un immense espace vide, partageant le public en deux camps qui se font face, elle fait la part belle aux comédiens.

À eux de donner chair à des personnages qui pour être de théâtre sont des acteurs de la politique toujours vivants – voire, pour certains, en fonction. Le défi est délicat. Il est relevé avec une superbe humanité par chacun : Vincent Winterhalter (George Bush), Aïssatou Diop (Condoleezza Rice), Greg Germain (Colin Powell), Daniel Berlioux (Dick Cheney), Alain Rimoux (Donald Rumsfeld) ou encore Arnaud Décarsin (Tony Blair). […]



et aussi sur les blogs









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