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 > spectacle, actions avec les publics sur
création 2008-2009
Théâtre Nanterre-Amandiers
La Transplanisphère
et Chien Vert !
présentent
 
Stuff Happens
Texte  David Hare
Texte Français  William Nadylam
Mise en scène  
Bruno Freyssinet et William Nadylam

Lumières Pascal Noël
Costumes Olga Bouridah  
Assistante à la mise en scène  Sarajeanne Drillaud

Stagiaire mise en scène
Perrine Malinge  
Stagiaire vidéo  
Arthur Navellou
Stagiaire actions public
Julie Grimoud  

avec
Baptiste Amann
Daniel Berlioux
Olivier Brunhes
Cécile Camp
Alain Carbonnel
Arnaud Décarsin
Aïssatou Diop
Philippe Duclos
Greg Germain
Alain Rimoux
Vincent Winterhalter
Nathalie Yanoz

chargé de production  Daniel Migairou
coordination des actions compagnie  Barbara Thoma

David Hare est représenté
en France par MCR

Collaboration supports de com :
L’étroit Unlimited
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«Quand les gens ne se sentent pas en sécurité, ils préfèrent opter pour quelqu'un d'injuste mais fort plutôt que pour quelqu'un de juste mais faible.»
       Bill Clinton
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> Stuff happens
> David Hare, auteur    
> Note d’intention
> Note de mise en scène
David Hare place le spectateur dans le théâtre des tractations diplomatiques qui prennent place entre le 11 septembre et le début de la guerre en Irak. On retrouve les protagonistes de l'époque : Bush, Blair, Powell, Cheney, Villepin passant du discours officiel repris mot pour mot devant les médias ou à l'ONU, aux scènes imaginées des coulisses.

Une “histoire vraie” où l'élite du monde politique évalue, planifie, calibre puis livre aux masses son discours. Ainsi, dans son ranch texan, Bush invite Blair à un poker menteur qui se conclura par trois blagues dérisoires devant la presse. Ou encore, à l’Hôtel Pierre, New-York, Powell et Villepin se livrent à une passe d’arme feutrée avant de s'affronter à l'ONU par discours interposés…


chronique d’un compte
à rebours avant impact

Tout ce petit monde surpuissant va décider, tenter d'influer, se laisser influencer pour des enjeux qui vont hypothéquer la vie de milliers de personnes, d'une nation, d'une région du monde. Ils vont poser les bases d’une nouvelle donne géopolitique et de concepts tels que : Axe du mal, guerre préventive, prisons et tribunaux militaires d'exception.

Quelques personnages contrepoints — journalistes, politiques de second plan, homme ou femme de la rue — tentent de trouver une brèche, cherchent une distance, une perspective. Un exilé irakien anonyme prend la parole pour l’épilogue de la pièce.

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Stuff happens
        
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>>> Extrait
BUSH. Il faut qu'on fasse un exemple.
POWELL. Je sais. Je connais cet argument.
BUSH. Il faut qu'on le fasse.
POWELL. Bien sûr.
BUSH. On doit montrer à ces gens qu'il faut nous prendre au sérieux.
POWELL. L'empire romain. Je connais bien l'analogie. Vous vous rappelez ? Les Romains mettaient toujours un point d'honneur à clamer : « vous avez à présent affaire à l'empire romain ». Oui, alors si vous piquiez un sénateur à Rome, si vous le piquiez juste au travers de sa toge avec une épingle, alors les soldats romains venaient vous chercher dans votre village où qu'il soit, n'importe où dans l'empire, aussi éloigné soit-il, et ils tuaient toute votre famille et brûlaient votre maison, ils massacraient toute personne en vue et violaient toutes vos filles, juste pour marquer le coup. Juste pour faire passer le message : « ne piquez pas les sénateurs ». Mais, Monsieur, nous ne sommes pas romains. Et la dernière fois que j'ai lu la constitution, nous étions toujours une république, pas un empire.”
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