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Un plateau de théâtre, un
écran de télévision. Parcours
croisés de trois femmes.
Eva G., Agnès Duroy et Karine Hurlu se filment et apparaissent sur l’écran de télé.
Elles sont sans cesse traversées
par des fantasmes, des cauchemars, qui
“précipitent” sur la scène
d’autres personnages imaginaires issus, eux, de romans ou
d’interviews.
Troublant chassé-croisé des
rêves — matérialisés en vrai sur le
plateau — et de la réalité, qui nous est
transmise en direct à travers un écran de
télévision.
Fils conducteurs du spectacle Eva G.,
Agnès Duroy et Karine Hurlu ont en commun de se filmer
ou de savoir qu’elles sont filmées : elles sont
interprétées en direct par les
comédiennes. La caméra-miroir fait partie de leur
scénario.
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Portées sur le plateau par les
mêmes comédiennes, Bec de Lièvre, Claireece
Precious Jones, Frankie Addams et les stars, doubles imaginaires de
nos trois femmes-vidéo, sont quant à elles en prise
directe avec la violence de leurs sensations et de leurs
interrogations.
Troublants cauchemars dont on ne peut
dire s'ils sont dominés par la violence ou l'attirance,
par le désir ou le dégoût, par la
beauté ou la monstruosité, par l'image que l'on
renvoie ou celle que l'on a de soi. Les Cauchemars de L., ce
serait, à travers notre perception sans cesse
déplacée, une tentative pour dire, de fantasme en
fantasme, l'ambivalence des désirs et des violences.
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Les Cauchemars de L.
(création 2003)
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